Je souhaite, d’une manière tout à fait subjective et restreinte, vous faire découvrir quelques écrits sur la calligraphie et la peinture chinoises qui donnent toute la dimension et l’essence de ces pratiques millénaires.
Chaque fois que je les relis, je suis profondément touchée.

Martine Lewenstadt

A propos de la calligraphie

François Cheng : né en Chine en 1929, docteur ès lettres, professeur à l’institut national des langues et civilisations orientales, académicien français, calligraphe, il est l’auteur d’importants travaux sur l’art et la poésie de son pays d’origine.

Kar Fung Wu Santaro : née en Chine du sud en 1949 dans une famille de lettrés ou la pratique de la musique et de la médecine était dans la pure tradition Daoiste et Zen-Bouddhiste. Formée à la médecine traditionnelle chinoise, aux arts énergétiques, à la musique auprès de grands Maîtres, elle est invitée en 1972 par une équipe de médecins chercheurs en France. Elle s’installe alors à Paris. Tout en continuant son travail de recherche sur la médecine et les disciplines corporelles énergétiques, elle enseigne pendant de nombreuses années à Paris. Par son enseignement très profond sur le corps énergétique, elle tend à transmettre le mouvement juste véhiculé par la libre circulation du souffle.

Claude Mediavilla : né en France en 1947, il étudie la calligraphie latine, la paléographie et la peinture à l’École des Beaux-Arts et au Scriptorium de Toulouse. Il enseigne à Paris à l’École des Beaux-Arts et à l’École des Arts décoratifs , à Hambourg (Allemagne) à l’Université des Arts , à Pusan (Corée du Sud) à l’Université des Arts . Il anime de nombreux stages et conférences en France comme à l’étranger.  Fer de lance de la renaissance de l’art calligraphique en France, il est l’auteur de nombreux articles et d’ouvrages qui font référence tant pour le professionnel averti que pour l’amateur passionné.

A propos de la peinture

Shi Tao (le moine Citrouille Amère) : né en Chine (1642 – 1718), grand moine peintre, il est surnommé « Moine Citrouille Amère » (Dynastie Qing). Calligraphe, poète, paysagiste, il endossa l’habit de moine Chan (zen) dans sa jeunesse. Il a écrit le célèbre traité complet sur la peinture « Propos sur la peinture du Moine Citrouille Amère ».

Qi Baishi : né en Chine (1864-1957), il apporta une vigueur nouvelle à la peinture lettrée traditionnelle. Ses peintures gardent la fraîcheur et la spontanéité de sa jeunesse campagnarde. Entre 80 et 90 ans, il produisit ses œuvres les plus achevées. Elles sont très contemporaines encore à ce jour.

Cyrille Javary : né en France en 1947, sinologue. Il commence à étudier le chinois en 1975 et séjourne à Taiwan en 1979 et 1981. Écrivain et conférencier, consultant et formateur en civilisation et culture chinoise ancienne et moderne, il est aussi traducteur du Yi Jing, le « Classique des changements », fondement depuis 25 siècles du mode de pensée Yin/Yang. Il a publié de nombreux livres.

Fabienne Verdier : née en France en 1962, après des études à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Toulon, elle part à 20 ans en Chine pour tenter de comprendre ce qu’est le « Trait vibrant », ou « comment  insuffler de la vie au trait »,  auprès des derniers grands Maîtres peintres-calligraphes encore traumatisés par la révolution culturelle. Elle rencontre son Maître qui lui demande de rester dix ans avec lui pour recevoir son enseignement. Revenue en France, elle mène un travail de recherche en explorant les liens entre le mouvement et la matière, la force fondamentale de la gravitation. Elle développe son propre style et expose ses œuvres.  Elle est maintenant une artiste très reconnue.

Li Zhongyao : né à Shanghai en 1952, professeur à l’académie des Beaux-Arts de Nankin. En 1990, il s’installe à Paris pour préparer un DEA d’art plastique à l’université Paris I. Il choisit de demeurer en France tout en retournant fréquemment en Chine afin d’œuvrer au dialogue culturel et artistique entre la France et la Chine. Il enseigne la calligraphie et la peinture chinoise traditionnelle en divers lieux de Paris dont le Centre culturel de Chine. Il expose tout en poursuivant ses recherches sur la peinture (synthèse des traditions picturales de la Chine et de l’Occident). Il s’inscrit dans une tradition initiée par les grands peintres Xu Beihong et Liu Haisu dans la première moitié du XXe siècle.

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